Publié dans Editorial

Démarrage en côte !

Publié le dimanche, 20 juin 2021

Vroum ! Le démarrage des Velirano vrombit.  Les grands travaux des promesses présidentielles bougent. En dépit du contexte contraignant voire mortifère, en cause la pandémie de la Covid-19 et les manœuvres de déstabilisation, les grands projets contenus dans le Velirano à travers tout le pays sortent de terre.
 Tel un bolide de course d’un rallye qui s’apprête à entamer une « spéciale » particulièrement éprouvante, une côte abrupte émaillée de virages dangereux, et qui démarre de façon fracassante. Un démarrage qui promet beaucoup et qui fait des jaloux parmi les participants pour la simple raison leurs engins sont sur cale.
Le pays, du sud au nord, d’est en ouest, est en ébullition. Le bruit de gros chantiers gronde et bouleverse le paysage habituellement paisible d’un peu partout de la Grande île. EPP « manara-penitra », hôpitaux « manara-penitra », stades « manara-penitra », s’élèvent et changent le décor national. Les infrastructures routières percent les campagnes malagasy. Le plus grand projet présidentiel « Tana masoandro » prévu dans la localité d’Ambohibeomby (Imerintsiatosika) enclenche les gros engins aussi. A rappeler que « Miami » de Toamasina, l’autre grand projet présidentiel, n’est pas en reste. Bref, le pays se transforme en grands chantiers qui, non seulement, offrent l’occasion aux jeunes de trouver du travail mais boostent également le développement du pays. Et la Grande île se dote d’infrastructures de base répondant aux critères universellement reconnus. Vraiment, le TGV agit et roule à la vitesse qui lui est propre ! Ce qui importe à retenir, tous ces gros chantiers démarrent avec les fonds propres de l’Etat malagasy. Les aides viendront. On commence par ses propres moyens et on verra. Le mieux c’est de parvenir à le finaliser nous-mêmes !
Jamais Madagasikara n’a connu une telle volonté politique ! Aucun des régimes précédents n’a jamais atteint une telle performance en termes de respect des engagements tenus. Jamais un Chef de l’Etat malagasy, en exercice, n’a inscrit sur son tableau de résultats autant de réalisations seulement au terme de la première moitié de son mandat. Une prestation jamais égalée !
Comme il fallait s’y attendre, une réussite attire des foudres, ravive des animosités et fait des jaloux. Il est navrant de devoir le constater que dans certaine fratrie, une sœur ou un frère qui émerge du lot soit la cible d’une haine « fraternelle ». Dans la vie d’une Nation, notamment à Madagasikara, on ne tolère pas  la prouesse du tenant du pouvoir surtout quand il est encore jeune. Le Chef d’Etat Rajoelina encaisse des tirs croisés. On le taxe d’incompétent ! Que la pandémie serait-elle, d’après certains activistes de l’opposition, « mal gérée ». D’autres mal barrés n’hésitent pas à proférer des propos indignes à son égard comme quoi le Président Rajoelina aurait dit des « bêtises », des choses qui ne correspondent pas à la réalité sur place, etc. « Dia gaga ianao ! ».
Madagasikara est l’un des rares pays en Afrique et même au monde d’avoir gagné le pari à savoir juguler le coronavirus en un temps record et cela grâce aux efforts titanesques fournis par les dirigeants du pays sous la houlette du Président de la République.
En dépit de la pente raide, le bolide TGV a réussi un éclatant démarrage en côte !
Ndrianaivo

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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